Matières en mutation : d’os et de corne à l’acier et au silicone
Les premiers accessoires du vin se parent de matières naturelles : bois, os, corne, puis apparaissent ivoire, argent, verre soufflé ou cristallin. La révolution industrielle favorise la diffusion du métal (fonte, étain, argent massif, acier inoxydable), bientôt rejoint par le plastique dans les années 1950-1960. Aujourd’hui, innovation rime avec matériaux composites, silicone coloré, alliages de titane ou carbone. Chaque matériau oriente l’expérience : la prise en main, la température du vin, l’usure dans le temps. Les plus grands sommeliers du monde ne jurent que par la légèreté du verre soufflé pour percevoir toutes les nuances, tandis que d’autres redécouvrent la chaleur du bois ou la sophistication discrète du métal brossé.